6 Février 2023
Toi que j’ai tant aimé
Je te porte en mon cœur
Je ne puis oublier
Ce qui fut mon bonheur
À te chercher partout
Alors que tu n’es plus
Je suis sur les genoux
Tel un cheval fourbu
Je ne veux accepter
Cet horrible malheur
Je ne peux supporter
De ta mort la douleur
Hier encore tu riais
De mes tendres aveux
Lorsque je te disais
Que j’étais amoureux
Il est venu le temps
Où je maudis le ciel
De me laisser vivant
Dans ce monde cruel
Prend-il un malin plaisir
À tuer les beaux jours
Et à faire souffrir
Ceux qui s’aiment d’amour
Quand s’ouvre le tombeau
Terrible cauchemar
Je ne trouve plus mes mots
Il est déjà trop tard
Méry-sur-Ourthe, le 6 février 2023
Georges Bleuhay - en attente de publication
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